RENCONTRE SUR LES BANCS D’UTOPIE
— Œuvre conçue et élaborée par Francis Cape & les étudiants du Master Design Scénographie de l’ENSBA de Lyon sous la direction de Olivier Vadrot
MARCHÉ DES DOUVES
Du mercredi 6 au vendredi 15 juin de 18h à 20h
Samedi 16 juin de 11h à 13h
fermé dimanche 10 et lundi 11 juin
Gratuit

Quoi de plus simple qu’un banc ? Discret et fonctionnel, on ne le remarque pas toujours. Il nous place tous à la même hauteur, dans une assise collective et sans hiérarchie. Est-ce pour cette raison, consciente ou non, que les sociétés communautaires utopiques l’ont souvent adoubé ?

L’exposition Bancs d’utopie / We sit together rassemble douze bancs reconstitués, issus de communautés de pays européens. Avant d’être reprise en France par Olivier Vadrot avec les étudiants des Beaux-Arts de Lyon , Bancs d’Utopie a tout d’abord été réalisée  par Francis Cape aux États-Unis où l’œuvre se focalisait sur les communautés américaines du XIXe siècle. Le projet, qui évoque l’héritage de la résistance à l’individualisme causé par le capitalisme, est l’occasion de découvrir douze sociétés communautaires européennes.

Durant l’exposition, les bancs seront utilisés pour 4 rendez-vous avec des personnes qui raconteront des expériences utopiques qu’elles vivent ou ont vécues.

Rencontres animées par Jeanne Quéheillard

jeudi 7 juin, mardi 12 juin et jeudi 14 juin à 18h30 et samedi 16 juin à 11h30

Durant l’exposition, les bancs seront utilisés pour 4 rendez-vous avec des personnes qui raconteront des expériences utopiques qu’elles vivent ou ont vécues.

Les rencontres

Jeudi 7 juin à 18h30 – L’aventure Castor

Avec Francis Fondeville

L’Association Culturelle des Castors de Pessac a pour objectifs, l’étude, la valorisation et la diffusion de l’histoire du « mouvement castor » : son origine à Pessac (première Cité Castor de France), puis son développement à travers la France et dans tous l’espace francophone des années 50 – 60.

À l’occasion du 70e anniversaire de la cité des Castors de Pessac, retour sur l’histoire d’une aventure collective et coopérative fructueuse. Dans l’après-guerre, les chantiers de construction sont en plein boom. Ils ne suffisent cependant pas à régler le problème du logement et à permettre à chacun d’accéder au rêve d’une maison individuelle. C’est dans ce contexte que va naître l’aventure des Castors. Dès les an- nées 50, l’initiative fait de nombreux émules dans le Finistère mettant en lumière des réseaux allant bien au-delà des frontières du département. Voici une analyse de ce mouvement social qui, à bien des égards, reste exceptionnel et novateur.

Mardi 12 juin à 18h30 – Communautés de Lozère, Lodève et du Larzac 

Avec Michaël Hallouin, comédien de la Cie Interstices

Nous qui habitons vos ruines (2017)
Une enquête d’après Charles Fourier
Texte et dramaturgie : Barbara Métais-Chastanier
Conception et mise en scène : Marie Lamachère
Avec : Laurélie Riffault, Michaël Hallouin et Damien Valero

Comment vivre une vie juste dans un monde injuste ? C’est la question à laquelle tentent de répondre les trois personnages de la pièce, chacun à leur manière, en s’arrachant à la vie qui était la leur pour partir à la rencontre des utopistes d’hier et d’aujourd’hui. Accompagnée par la dramaturge et autrice Barbara Métais-Chastanier, la compagnie a mené en 2016 et 2017, une enquête dans plusieurs territoires ruraux et semi-urbains – Lozère, Lodévois et Larzac, Picardie…- sur la façon dont les rêves de Charles Fourier inspirent aujourd’hui des expériences originales menées sur les sentiers des utopies, tentatives de vie en communauté et expériences de vie réinventée.
Nous qui habitons vos ruines nous embarque dans un road-trip. La pièce interroge le désir de transformation sous la forme d’une fable et nous permet d’en saisir toutes les dimensions : théoriques et politiques certes, mais aussi désirantes, délirantes et oniriques.

Jeudi 14 juin à 18h30 – Ambiance Bois

Avec Rémy Cholat

Nous sommes au début des années 1980 : Marc, Philippe, Catherine et une poignée d’amis ne veulent pas de l’avenir qu’on leur propose ; ils décident de prendre la tangente. Direction le plateau des Millevaches, dans la Creuse. En plus de leur expérience communautaire, la joyeuse troupe décide de s’attaquer à la production pour prouver qu’il est possible non seulement de vivre, mais aussi de travailler « autrement ». En 1988, après plusieurs années de formation et de tâtonnements, ils créent la scierie Ambiance Bois. Ils sont 6 à y travailler, sans patron, en se partageant les tâches et les responsabilités. Vingt-huit ans plus tard, Ambiance Bois existe toujours. Les 6 du départ sont aujourd’hui 25 et les activités se sont diversifiées : en plus de produire et vendre du parquet et du lambris avec du bois de la région, Ambiance Bois construit et installe maintenant des maisons en bois. Marc, présent depuis le début, nous raconte ses vingt-huit ans d’expérience politique autogérée. Vingt-huit ans à tenter d’œuvrer malgré le cadre productif capitaliste, sans y perdre son âme et son énergie. Vingt-huit ans d’ancrage sur un territoire. Vingt-huit ans à mettre ses idéaux au contact du réel. 

samedi 16 juin à 11h30 – association Ernest Valon de Bloissière

Jean Yves Boutet – président de l’association Ernest Valon de Bloissière

Cette association a pour but l’étude, la diffusion et la promotion de la connaissance de la vie et des œuvres d’Ernest Valeton de Boissière (1811-1894). philanthrope fouriériste propriétaire du Domaine de Certes à Audenge (Gironde, France) et fondateur de la Ferme Coopérative de Silkville (Kansas, USA).